Monastère des Bénédictines de Koubri

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Le quotidien des moniales de Notre-Dame de Koubri

 « Ora et labora »,  Prie et travaille ! 

Voici une formule qui passe pour être la devise du moine Saint Benoît. En effet, le travail est partie intégrante de la vie du moine ou de la moniale dont la journée est ainsi répartie : huit heures de prière, huit heures de travail, huit heures de repos. 

La Bibliothèque

Le livre et la vie monastique 

Dans la Règle de notre Père Saint Benoît, la lecture, pour ne pas dire le travail intellectuel est l'une des activités du moine. La journée du moine est structurée autour de la prière et du travail tant intellectuel que manuel ! Nous retrouvons une fois de plus le « Ora et Labora » au cœur de la vie monastique selon St Benoît. Dans l'histoire de l'Église, nous ne pouvons ignorer le rôle des moines copistes dans la conservation des documents.

Comment soutenir le monastère Notre-Dame de Koubri

Distinguons deux aspects dans cette question : un aspect spirituel et un aspect matériel.

Aspect spirituel

Pour que les moniales de Notre-Dame de Koubri soient ce qu'elles doivent être et vivent vraiment leur vie monastique en suivant leur règle, c'est par vos prières quotidiennes adressées à Dieu en leur faveur que vous pouvez les aider ! Qu'elles répondent au mieux à leur vocation de consacrées vouées au service de Dieu et de toute l'Église par la louange incessante qu'elles doivent adresser au Seigneur pour leur propre sanctification et pour le monde. Car le service de Dieu est l'œuvre principale du moine ; important aussi est le service du prochain à travers l'accueil des hôtes et de tous ceux qui viennent chercher silence et secours au monastère.

La yaourterie

La fabrication et la commercialisation du Yaourt ont été la première activité à laquelle ont conduit la réflexion et la recherche de nos fondatrices en quête d'un gagne-pain. Le marché était libre car jusque-là aucun produit de ce genre n'existait nulle part dans le pays. C'est ainsi que naissait « le Yaourt de Haute-Volta » dans les premiers mois de l'année 1964. Une fois par semaine la sœur préposée à ce service fabriquait une trentaine de pots de 12cl qui étaient  livrés à des particuliers à Ouagadougou. Quelques dix ans plus tard, c'était trois fois par semaine que la petite fourgonnette 3CV allait livrer dans des alimentations connues de la capitale quelques dizaines de plateaux. Aujourd'hui c'est toujours la fabrication et la commercialisation du yaourt qui demeure notre principal gagne-pain. Notre chauffeur va livrer toute la production dans deux dépôts confiés à deux gérants qui s'occupent de recueillir les commandes et de distribuer le produit livré dans les alimentations et autres lieux de vente. Nous répondons à la demande dans la mesure de nos capacités car le but visé est non pas de gagner de l'argent mais de gagner notre vie, d'aider nos ouvriers qui travaillent avec nous  et les plus pauvres qui frappent à notre porte ; nous sommes heureuses de constater aussi que sur le plan nutritionnel notre Yaourt contribue à améliorer la santé de beaucoup de personnes, enfants, adultes ou personnes âgées. 

Le jardin et la ferme

LE JARDIN 

La deuxième activité qui s'est tout de suite développée est l'entretien d'un jardin. Dès leur arrivée nos fondatrices ont voulu un petit jardin de légumes pour la cuisine et autres besoins journaliers. Ce jardin était cultivé et entretenu par un ouvrier qui aidait également à d'autres petits travaux dans le monastère. Dès que les sœurs burkinabè (voltaïques d'alors) se sont trouvées plus nombreuses, les choses ont vite pris une autre dimension et ce qui n'était qu'un petit jardin de famille est devenu un potager de communauté, puis un verger d'arbres fruitiers sans exclure de larges espaces pour des cultures céréalières. Aujourd'hui ce jardin-verger nous permet non seulement de disposer de légumes et de fruits en toute saison mais aussi d'en vendre l'excédent quand la production dépasse les besoins de la communauté. Nous cultivons aussi du riz en arrière-saison.

La ferme de spiruline

La ferme de spiruline des Bénédictines de Koubri est née en 2009 grâce à l’initiative d’un couple français résidant alors au Burkina à Dori : Monsieur et Madame COUSIN en lien avec M. Jean Marie CROUIGNEAU, Président de l’Association A.M.I.S. (Artisans du Monde Initiatives et Solidarité), à Thiais en France. Le couple COUSIN ayant dû arrêter pour raison de santé, le Monastère a pris la relève avec le fidèle et précieux appui de l’Association A.M.I.S. et de la Fondation Raoul Follereau pour les gros investissements, sans oublier le soutien indéfectible de M Ambroise OUEDRAOGO, cheville ouvrière de l’ensemble des réalisations. Deux bassins de 80m2 chacun ont été construits. L’exploitation de la ferme de spiruline a commencé le 10 mai 2010. Face à une demande croissante, tant sur place dans le pays qu’à l’extérieur, un projet d’extension a été tout de suite envisagé et la construction de deux bassins supplémentaires de 200 m2 chacun est réalisée en 2016, suivie de celle de deux autres en 2017.

L'hôtellerie et l'accueil (familles, pauvres, nécessiteux)

« Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Christ. En effet Lui-même dira : ‘J'étais un hôte et vous m'avez reçu' -Mt 25,35- … Et les hôtes arrivent à tout moment, et, au monastère, il y en a toujours.» dit St Benoît. (RB 53, 1&16).

L'hôtellerie et l'accueil des hôtes font partie de la Tradition bénédictine. Et St Benoît précise que cet accueil doit être organisé de telle façon que la présence presque permanente des hôtes ne gêne pas la communauté.

Dispensaire et maternité

Hôtes ou visiteurs venant de Ouagadougou ou d'ailleurs, quand vous arrivez sur le site des monastères, longeant la clôture sur votre droite, les premiers bâtiments que vous apercevez sont les locaux du Dispensaire présentés par cette inscription : Dispensaire/Maternité KOUBRI-MONASTERE. Et pourtant vous êtes bien dans le domaine des  Moniales bénédictines dont la vie est exclusivement contemplative c'est-à-dire sans œuvres  apostoliques. L'histoire nous explique…

Les monastères-frères et sœurs de Koubri

Notre Monastère des bénédictines Notre-Dame de Koubri n'a pas encore de fondation. Non loin de nous, à un petit kilomètre de distance, il y a l'Abbaye des moines de St Benoît de Koubri. Dans la sous-région Afrique de l'Ouest il existe plusieurs autres monastères vivant sous la Règle de Saint Benoît. : 

Au Bénin : 

- le Monastère St Joseph de Toff- (Bénédictines), 

- le Monastère St Benoît du Mont-Thabor de Hêkânmè (Bénédictins)